Princesses, toreros et autres formations insolites

Alors que les exigences du marché de l’emploi sont de plus en plus élevées par rapport à la formation, nos voisins espagnols et anglais ont mis en place des formations « insolites » qui suscitent des réactions diverses. Voulez vous savoir comment devenir princesse ? Et torero ?

Princesse : un métier qui s’apprend

En Angleterre, une formation a été mise en place il y a quelques années pour devenir princesse. Désormais, cette formation sérieuse se veut d’accompagner les petites filles sur les chemins de la royauté, avec bien sûr, des leçons savamment réfléchies, pour en faire les princesses d’un jour ou celles de toujours.

C’est ainsi que pendant une semaine, cette formation s’adonne à faire des petites filles « de vraies princesses » pour la coquette somme de 3000 euros la semaine. Un budget royal ! Les petites filles aux parents généreux ou ambitieux, âgées entre 8 et 11 ans, apprendront les incontournables du comportement british avec des exercices de révérence, des exercices pour apprendre à marcher avec grâce et le menton haut, pour pratiquer l’équitation avec raffinement et savoir employer un langage châtié ou encore boire son thé avec élégance. Et les princes ?

Les Toreros ne sont pas en reste

Les élèves espagnols en difficulté scolaire pourront désormais peut-être devenir assistants-Toreros : le ministre de l’Education et de la Culture travaille actuellement sur un avant-projet pour créer un titre de formation professionnelle en tauromachie, plus ou moins équivalent au bac pro français. Ce «  diplôme de torero  » est destiné aux élèves qui n’ont pas achevé le cursus d’éducation secondaire obligatoire et qui désirent se former au métier de « banderillero », l’assistant du matador.

A l’heure où l’Espagne est complètement divisée par rapport à cette pratique qui a déjà été bannie dans plusieurs régions, la divulgation de ce projet éducatif a été portée par la droite conservatrice au pouvoir, le Partido popular (PP), dans l’objectif d’éviter la disparition de ce folklore, déclenchant un tollé et une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.